L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.
Woody Allen
L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.
Woody Allen
Difficile d’imaginer Internet sans ses chats. Depuis les débuts du Web, ces boules de poils ont conquis nos écrans et nos cœurs, devenant des icônes de la culture numérique. Leur présence massive, des vidéos attendrissantes aux mèmes les plus absurdes, témoigne d’un véritable phénomène culturel mondial.
Tout commence avec les “lolcats”, ces photos légendées d’un anglais bancal (“I Can Has Cheezburger?”) qui, dans les années 2000, inaugurent l’ère du mème viral. Très vite, les chats deviennent des vedettes à part entière : Grumpy Cat et sa mine boudeuse, Keyboard Cat et son piano kitsch, Lil Bub ou encore Nyan Cat, ce félin pixelisé volant sur un arc-en-ciel. Derrière leur apparente légèreté, ces figures racontent une époque où Internet devient un terrain de jeu collectif, libre et inventif.
Mais l’engouement pour les chats ne relève pas que de l’humour. Regarder une vidéo féline aurait des effets mesurables sur le moral : réduction du stress, regain d’énergie, sentiment de bien-être. De quoi expliquer leur omniprésence sur nos fils d’actualité.
Enfin, selon la “Cute Cat Theory of Digital Activism”, ces mêmes plateformes servant à partager des chats peuvent aussi soutenir des mouvements sociaux : difficile de censurer un espace dédié à des contenus aussi populaires.
Adorés, moqués, remixés à l’infini, les chats incarnent à eux seuls la créativité, la légèreté et la liberté d’Internet — un miroir doux et ironique de notre culture connectée.
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